Université de Lorraine
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Efficacité des installations de traitement

L'axe "efficacité des installations de traitement" est coordonné par Christophe MERLIN (LCPME) et Simon DEVIN (LIEC). Il rassemble des chercheurs des laboratoires LCPME, LHN, LIEC et LRGP. Cet axe à caractère transversal n’est pas inféodé à un site atelier en particulier. Il s’agit d’évaluer l’efficacité de procédés de traitements à retenir des polluants chimiques ou microbiens que nos installations n’étaient a priori pas destinées à stopper. En outre, le devenir de ces polluants en aval des installations de traitement est étudié pour ses effets sur le milieu récepteur ou encore l’altération des eaux de ressources.

Globalement l’objectif commun d’évaluation de l’efficacité de procédés épuratoires sur la qualité des eaux de consommation et des eaux usées se décline en trois sous-thèmes : 
   - efficacité des procédés d‘épuration et devenir des polluants qui aborde la problématique du devenir des polluants dans les systèmes d’épuration d’eaux usées urbaines. Deux types de polluants sont étudiés, les micropolluants (terres rares (dans le cadre de l’ANR ECOTREE), antibiotiques, microplastiques) et l’antibiorésistance (soutenue par le projet ANR « Regulomobile », programme Bioadapt). Ces activités ont des répercussions à l’international avec notamment une implication forte dans trois actions européennes : COST Water 2020, COST ES1403 « NEREUS » et Réseau Norman. Certaines de ces actions ont des objectifs dans le développement de procédés et dans le domaine du « WaterReuse », notamment avec la gestion des risques associés au recyclage de l’eau pour la recharge des nappes et l’irrigation agricole (projet H2020 DSWAP).
   - qualité des eaux de consommation qui concerne l’établissement de limites de qualité pour l’eau potable sur de nouveaux polluants chimiques (phtalates, thallium (contaminations géochimiques), chlorates (résidus de désinfection), acides haloacétiques (sous-produits de désinfection et matière organique), résidus de munition, métabolites de pesticides et leur devenir après chloration), et microbiologiques (Rouxiella chamberisis, bactérie pathogène opportuniste, récemment découverte). A cette démarche, s’ajoute des activités de recherche plus fondamentales sur la dynamique de formation des biofilms d'eau de distribution, et leurs conséquences vis à vis de l’accumulation et la persistance de microorganismes d’intérêt sanitaire (virus, bactéries pathogènes ou indicateurs).
   - biomonitoring passif qui est centré sur des approches au laboratoire, sur l'évaluation de l'écotoxicité de polluants émergents (terres rares dans les effluents hospitaliers) et d'approches in situ, sur des espèces sentinelles, telles que la Dreissène pour la pollution des milieux aquatiques (Programmes IPOC et BIOMICS). L’objectif final est l’élaboration d’un outil transférable aux gestionnaires.

 

                 

 

Mise à jour : 11/09/2023